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Assoc. Française de méditation de Pleine Conscience

30/07/2013
de admin
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La banalité du Bonheur …

Un étudiant Zen dit: “mon maître est le meilleur. Il peut rester des jours sans manger ! »

L’autre répond : « mon maître est le meilleur. Il a tellement de contrôle sur ses désirs qu’il peut rester des jours sans dormir ! »

Un troisième dit : « Le mien est tellement sage qu’il mange quand il a faim et qu’il dort quand il est fatigué »

Notre société nous incite souvent à chercher le Bonheur dans des solutions « extraordinaires » voire « surnaturelles ».
Pourtant le vrai Bonheur n’est-il pas simplement de vivre heureux, ici et maintenant ? Que chaque événement du quotidien – aussi simple soit-il – soit l’occasion d’une profonde et sereine satisfaction.

Très belle et très banale journée à vous

Julien.

24/06/2013
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« Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien » (Platon) – Regard en Pleine Conscience

« Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien » disait Platon.

J’ai mis du temps à comprendre cette phrase. J’ai longtemps pensé qu’il s’agissait d’une sorte de louange de l’humilité, l’homme de « savoir » prenant conscience au fur et à mesure de son exploration intellectuelle de l’immensité de son ignorance.

Mon exploration personnelle et récemment le livre de Paul Watzlawick, la Réalité de la Réalité ont éclairé ma compréhension.

Dans ce livre, il met l’accent sur la notion de « ponctuation », qui permet de mettre en évidence l’importance du contexte et de la temporalité dans notre compréhension d’un message.
Ses exemples sont multiples.

Des blagues d’abord :
« un rat de laboratoire qui se vante : j’ai appris à mon expérimentateur à me donner de la nourriture à chaque fois que j’appuie sur le levier ! »

« Un vieil homme qui arrive au Ciel et y croise une vieille connaissance avec une superbe jeune femme assise sur ses genoux :
– Ah c’est ta récompense ?
– Non, je suis sa punition ! »

Puis l’exemple des relations amoureuses entre soldats américains et jeunes anglaises après la seconde guerre. Dans la culture américaine du flirt, le baiser arrive assez vite, alors que chez les anglaises il précède la consommation de la relation. Donc si le soldat américain embrasse l’anglaise au 2ième ou 3ième RDV, celle-ci prend peur, choisissant soit de fuir, soit de passer à l’étape qui vient selon elle juste après … laissant au soldat le choix de la considérer comme hystérique ou nymphomane …

Comme le disait Einstein : « c’est la théorie qui décide de ce que nous sommes en mesure d’observer ».

Notre compréhension du monde est bel et bien déterminée par notre « modèle » de perception comme le montre les quelques exemples plus haut. C’est une autre façon de démontrer à quel point nos conditionnements peuvent influencer la façon dont nous percevons notre environnement.

Dans la communication, le langage est un exemple flagrant de cette « limite » (j’en parlais dans un post récent, mettant l’accent sur les limites de notre langue pour rendre compte des nuances infinies de nos ressentis).

Paul Watzlawick cite quant à lui des problèmes de traduction célèbres, certains ayant provoqué des incidents diplomatiques important à cause de la simple inversion de 2 mots, ou d’une virgule mal placée qui modifiait l’intention de l’intervenant.

Tous ces exemples nous montrent les limites de notre mental et l’influence décisive de nos conditionnements sur notre perception.
Dès lors, la phrase « je sais que ne sais rien » prend tout son sens.

Dès que nous fonctionnons au niveau du mental, nous sommes forcément dans une interprétation hautement subjective du monde. C’est notre vérité – tout au plus.

Alors comment faire ? Comment essayer de bâtir des fondations solides pour notre vie et notre Bonheur si notre mental nous donne une vision nécessairement biaisée du monde ?

Une solution peut-être: quitter le monde du « savoir », pour revenir au monde de « l’être ». Agir en conscience dans son corps et non plus penser son action.

Bref : laisser se manifester l’intelligence du corps par la pratique de la Pleine Conscience.

Enfin … ce n’est que mon opinion qui ne remplacera jamais votre pratique … 😉

12/06/2013
de admin
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Lien entre la Pleine Conscience et un mécanisme adaptatif de résignation positive

Les psychologues ont mis en évidence un mécanisme adaptatif de résignation positive expliquant une partie des effets positifs de la pratique de la méditation de Pleine Conscience qui en développant notre capacité d’acceptation  permet à notre corps de déclencher ce mécanisme psychobiologique.

Comme le dit l’adage tibétain, le Bonheur ne peut être cherché qu’à l’intérieur de nous et ne dépend pas des circonstances extérieures, mais bien du regard que nous portons sur les choses.
Verre à moitié plein, verre à moitié vide … optimisme diront certains. Les psychologues se sont intéressés à cette capacité que nous avons de « synthétiser » le Bonheur même dans des conditions difficiles. 2 expériences sont pour cela édifiantes.

Première expérience

Des psychologues ont demandé à des étudiants canadiens de classer 5 objets par ordre de préférence, du plus apprécié (numéro 1) au moins apprécié (numéro 5).
Ils ont ensuite annoncé aux participants qu’ils pourraient garder à la fin de l’expérience l’un de ces objets, soit le numéro 3, soit le numéro 4. Presque tous ont naturellement choisi le numéro 3, qu’ils avaient mieux classé que le numéro 4.
Quelques jours plus tard, ils ont demandé aux mêmes participants de classer de nouveau les 5 objets dans l’ordre de préférence. L’objet numéro 3 qu’ils avaient choisi s’est naturellement retrouvé mieux classé que la première fois (en général en 2ième position). Il semble donc que le simple fait de posséder à termes cet objet lui donnait plus de valeur.
Pour approfondir ce phénomène, les psychologues ont effectué le même test avec des amnésiques (perte de mémoire à court terme). Ces patients oubliant 30 minutes plus tard qu’ils venaient de faire l’expérience et ne reconnaissant même plus les psychologues ! Pourtant en refaisant l’expérience 30 minutes ils ont mieux classé l’objet qu’on leur avait attribué alors même qu’ils ne se souvenaient plus de la première expérience et donc qu’on leur avait attribué cet objet !
Cette « valeur » attribuée à l’objet est donc « codée » dans notre cerveau au moment de l’attribution. Il semble donc qu’il existe un mécanisme « naturel » qui accroît spontanément la valeur subjective de ce que nous possédons …

Deuxième expérience

Pour mieux comprendre ce mécanisme les psychologues ont réalisé une expérience sur un campus, demandant à des étudiants de prendre des photos sur un thème. A la fin des séances photos ils leur ont annoncé que chacun devrait sélectionner seulement 2 photos parmi les 100 aines qu’il avait réalisées. Choix difficile … On leur a ensuite demandé d’évaluer leur niveau de satisfaction par rapport aux 2 photos sélectionnées.

Enfin les psychologues leur ont annoncé que sur ces 2 photos ils devraient en donner une au professeur pour archive et en garder une seule pour eux !

Une fois ce choix effectué on a redemandé à ces étudiants d’évaluer leur niveau de satisfaction par rapport au choix effectué. Comme dans la première expérience (classement des 5 objets), leur niveau de satisfaction pour l’unique photo conservée a augmenté une fois le choix effectué … Une forme d’attachement et de satisfaction accrue vis-à-vis de la photo leur «appartenant ».

MAIS, phénomène fascinant, les psychologues se sont aperçus que cette augmentation de la satisfaction ne se produisait que lorsque le choix était présenté comme « définitif » ! En effet si on expliquait aux étudiants qu’ils pourraient modifier leur choix de photo plus tard leur niveau de satisfaction n’augmentait pas !

Ainsi, ce mécanisme de « survalorisation » ne fonctionne que lorsque la situation est perçue comme « définitive ».

Une forme de processus d’adaptation que nous pourrions qualifier de « résignation positive » qui se comprend parfaitement dans une logique évolutionniste : lorsque l’organisme est confronté à une situation difficile perçue comme définitive il est en mesure de « survaloriser » cette situation pour mieux la supporter !

Ce mécanisme biologique et psychologique pourrait servir de base d’explication à de nombreux phénomènes …
– Etudes montrant que le niveau de bonheur de personnes handicapées redevient « normal » 1 an après leur accident (après la phase d’acceptation)
– Capacité au bonheur de populations très pauvres qui manquent pourtant de « l’essentiel »
– Insatisfaction chronique dans nos sociétés matérialistes où nous ne sommes jamais satisfaits de ce que nous « possédons », car les publicitaires nous invitent toujours à ne pas percevoir notre achat comme « définitif » en nous vantant régulièrement les mérites d’un nouveau produit encore mieux que le précédant … le produit que nous possédons apparaissant alors tout à coup comme « insuffisant » ! (voitures, téléviseurs, téléphones …)
– Le syndrome de Stockholm qui fait que les victimes de prises d’otages développent des sentiments positifs vis à vis de leur agresseur pourrait aussi être issu de cette «résignation positive » ( ?)
– Etc.

Mais rappelons bien la condition essentielle à cette « survalorisation »: que la situation soit considérée comme « définitive », c’est-à-dire qu’elle soit réellement acceptée.

C’est sans doute le même mécanisme adaptatif qui permet d’améliorer nos ressentis en travaillant notre Acceptation face aux événements et émotions de la vie (ex : Mécanisme de deuil : une fois que l’on a « accepté » la mort d’une personne comme étant définitive, le corps peut enfin « faire avec » et la douleur s’estomper)

D’où la vertu d’Acceptation de la Pleine Conscience que j’ai déjà évoquée – qui nous permet de faire face « au présent » aux événements tels qu’ils sont, sans évitement. Grâce au phénomène évoqué plus haut, la vie prend alors « biologiquement » plus de « valeur » puisque notre esprit n’est pas dans une échappatoire permanente vers un futur que nous rêvons plus clément …

Passionnant vous ne trouvez pas ?

Très belle journée,

Julien, pour l’AFPC.

12/06/2013
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Commentaires fermés sur Une perception juste par la méditation de Pleine Conscience

Une perception juste par la méditation de Pleine Conscience

« Le premier pas est le dernier pas »: comment retrouver une perception juste de la réalité par la méditation de Pleine Conscience

 

Une citation de Krishnamurti qui pourrait être utilisée comme un koan zen:

« Le premier pas est le dernier pas ».

En Pleine Conscience il n’y a pas de premier et de dernier pas. Il y a seulement le pas que nous sommes en train de faire. Et certains ont coutume de dire que ce pas-là contient le chemin tout entier …

C’est aussi cela vivre en Pleine Conscience, mettre fin à la dualité de notre pensée rationnelle, qui classe, qui hiérarchise, oppose et juge …

La théorie scientifique de la physique quantique montre qu’à une certaine échelle une particule n’est pas de manière binaire dans un état ou dans un autre, mais que les états peuvent se superposer, et qu’une particule n’a qu’une probabilité d’être dans un certain état à un instant donné !!

Notre perception du temps elle-même est erronée … Einstein a démontré qu’à certaines vitesses le temps se contractait … phénomène observé scientifiquement par un vieillissement ralenti de certaines particules ou par le retard pris par des horloges embarquées dans des fusées … remettant ainsi notre perception du temps en question …

« Méfions-nous des apparences ».

Les mystiques le clament depuis des siècles (la fameuse « maya » indienne) et passent parfois pour des fous, les scientifiques l’ont compris et démontré au début du siècle précédant (la fameuse révolution de la relativité d’Einstein).

Il semble que notre esprit rationnel a besoin de classer les phénomènes pour les comprendre. Il déforme donc la réalité pour la simplifier afin de pouvoir l’appréhender.

En vivant en Pleine Conscience grâce à la pratique régulière de la méditation de Pleine Conscience, nous retrouvons la « pensée par delà la pensée », notre mode de fonctionnement change, nous abolissons nos certitudes en supprimant le jugement, il n’y a dès lors plus rien à rejeter ou à détester, puisque qu’il n’y a plus rien à juger …

Le bouleversement dans nos vies peut être profond. Certains parleront de contradictions apparentes, pendant que celui qui vit en Pleine Conscience parlera simplement d’Acceptation au présent …

Très belle journée à tout le monde,

Julien.

29/05/2013
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Les 14 entraînements à la Pleine Conscience (Thich Nhat Hanh)

Ci-dessous les 14 entraînements à la Pleine Conscience d’après l’ordre inter-cité, du village des Pruniers du moine zen bouddhiste Vietnamien, Thich Nhat Hanh

Les 14 entraînements à la Pleine Conscience représentent l’essence de la Communauté de l’Inter-Etre. Ils sont la torche qui éclaire notre chemin, le bateau qui nous porte, le maître qui nous guide. Ils nous permettent de toucher la nature de l’inter-être dans tout ce qui est, et de voir que notre bonheur est étroitement lié à celui des autres. L’inter-être n’est pas une théorie ; c’est une réalité que chacun d’entre nous peut expérimenter directement, à tout moment dans sa vie quotidienne. Les 14 Entraînements à la Pleine Conscience nous aident à cultiver la concentration et la vision profonde qui nous libèrent de l’angoisse et de l’illusion d’un soi séparé.

 

Premier des entraînements à la Pleine Conscience: Ouverture d’esprit

Conscients de la souffrance provoquée par le fanatisme et l’intolérance, nous sommes déterminés à ne pas faire preuve d’idolâtrie et à ne pas nous attacher à une doctrine, une théorie ou une idéologie, même bouddhiste. Nous nous engageons à voir les enseignements bouddhistes comme des moyens pour nous guider et développer notre compréhension et notre compassion. Ce ne sont pas des doctrines pour lesquelles nous nous battrons, nous tuerons ou nous mourrons. Nous comprenons que le fanatisme, quelle que soit sa forme, est la conséquence d’une vision dualiste et discriminante. Nous nous entraînerons à regarder toute chose avec ouverture d’esprit et avec la vision de l’inter-être pour transformer le dogmatisme et la violence en nous et dans le monde.

Deuxième des entraînements à la Pleine Conscience : Non-attachement aux vues

Conscients de la souffrance provoquée par l’attachement aux vues et aux perceptions erronées, nous sommes déterminés à éviter de faire preuve d’étroitesse d’esprit et de nous attacher aux vues actuelles. Nous nous engageons à apprendre à pratiquer le non-attachement aux vues en gardant l’esprit ouvert aux expériences et aux visions profondes des autres afin de bénéficier de la sagesse collective. Nous sommes conscients que notre savoir actuel n’est pas une vérité absolue et immuable. La vision profonde se révèle par la pratique de l’écoute compatissante, du regard profond et du lâcher-prise des notions plutôt que par l’accumulation de connaissances intellectuelles. La vérité est à trouver dans la vie, nous observerons à chaque instant la vie en nous et autour de nous pour apprendre tout au long de notre vie.

Troisième des entraînements à la Pleine Conscience: Liberté de pensée

Conscients de la souffrance provoquée quand nous imposons nos vues à autrui, nous sommes déterminés à ne forcer personne, pas même nos enfants, à adopter nos vues, que ce soit en ayant recours à l’autorité, à la menace, à l’argent, à la propagande ou à l’endoctrinement. Nous nous engageons à respecter le droit d’autrui d’être différent, d’exercer sa liberté de conscience et de prendre ses propres décisions. Néanmoins, nous apprendrons à aider les autres à se libérer aussi du fanatisme et de l’attachement aux vues par la parole aimante et un dialogue compatissant.

Quatrième des entraînements à la Pleine Conscience: Conscience de la souffrance

Conscients que le regard profond sur la nature de la souffrance peut nous aider à développer notre compréhension et notre compassion, nous sommes déterminés à revenir à nous-mêmes pour reconnaître notre souffrance, pour l’accepter, l’embrasser et l’écouter avec l’énergie de la pleine conscience. Au lieu de la fuir et de la masquer par le recours à la consommation, nous ferons de notre mieux pour pratiquer la respiration consciente et la marche méditative afin de regarder profondément ses racines. Nous sommes conscients que c’est seulement en les appréhendant que nous trouverons le chemin de la cessation de la souffrance. Une fois notre propre souffrance pénétrée, nous serons capables de comprendre celle des autres. Nous nous engageons à trouver tous les moyens : contact personnel, téléphonique, électronique, audiovisuel ou autre… pour nous éveiller à la souffrance actuelle présente partout dans le monde. Nous chercherons à aller vers ceux qui souffrent afin de comprendre leur situation et de les aider.

Cinquième des entraînements à la Pleine Conscience: Vie saine et compatissante

Conscients que le vrai bonheur est enraciné dans la paix, la solidité, la liberté et la compassion, nous sommes déterminés à ne pas amasser d’argent, de biens alors que des millions de gens meurent de faim, à ne pas vivre dans le but d’acquérir la célébrité, le pouvoir, les richesses ou les plaisirs sensuels qui peuvent provoquer beaucoup de souffrance et de désespoir. Nous regarderons profondément comment nous nourrissons notre corps et notre esprit par la nourriture comestible, les impressions sensorielles, la volition et la conscience. Nous nous engageons à nous abstenir de jeux de hasard, d’alcool, de drogues et de tout autre produit tel que certains sites internet, jeux électroniques, émissions de télévision, films, magazines, livres et conversations, qui peuvent intoxiquer notre corps, notre conscience ainsi que le corps et la conscience collectifs. Nous consommerons de manière à préserver la compassion, la joie, le bien-être dans notre corps, notre conscience et dans le corps et la conscience collectifs de notre famille, de notre société et de la terre.

Sixième des entraînements à la Pleine Conscience: Prendre soin de la colère

Conscients que la colère bloque la communication et crée de la souffrance, nous nous engageons à prendre soin de l’énergie de la colère quand elle surgit, à reconnaître et à transformer ses semences qui sont profondément enfouies dans notre conscience. Quand la colère se manifeste, nous sommes déterminés à ne rien dire, à ne rien faire mais à pratiquer la respiration consciente ou la marche méditative pour la reconnaître, l’embrasser et la regarder profondément. Nous sommes conscients que les racines de la colère ne sont pas extérieures à nous-mêmes mais se trouvent dans nos perceptions erronées et dans le manque de compréhension de notre propre souffrance et de celle de l’autre personne. En contemplant l’impermanence, nous pourrons nous regarder ainsi que la personne qui, selon nous, est à l’origine de notre colère, avec les yeux de la compassion et alors reconnaître combien nos relations sont précieuses. Nous pratiquerons la Diligence Juste pour cultiver notre capacité de compréhension, d’amour, de joie et d’inclusivité. Ainsi, nous transformerons progressivement la colère, la violence, la peur en nous et nous aiderons les autres à faire de même.

Septième des entraînement à la Pleine Conscience: S’établir heureux dans le moment présent

Conscients que la vie n’est accessible que dans le moment présent, nous nous engageons à nous entraîner à vivre pleinement chaque instant de notre vie quotidienne. Nous essaierons de ne pas nous perdre dans la dispersion, de ne pas nous laisser emporter par les regrets du passé, les soucis du futur ou l’avidité, la colère et la jalousie du présent. Nous pratiquerons la respiration consciente pour être attentifs à ce qui se passe dans l’ici et le maintenant. Nous sommes déterminés à apprendre l’art de vivre en pleine conscience en touchant les éléments merveilleux, rafraîchissants et porteurs de guérison qui sont en nous et autour de nous, quelle que soit la situation. Ainsi, nous pourrons cultiver les semences de joie, de paix, d’amour et de compréhension en nous-mêmes, afin de faciliter le travail de transformation et de guérison dans notre conscience profonde. Nous sommes conscients que le vrai bonheur dépend principalement de notre attitude mentale et non des conditions extérieures. Nous pouvons vivre heureux dans le moment présent simplement en reconnaissant que nos conditions de bonheur sont déjà plus que suffisantes.

Huitième entraînement à la Pleine Conscience: Communauté véritable et communication

Conscients que le manque de communication mène toujours à la division et à la souffrance, nous nous engageons à nous entraîner à la pratique de l’écoute compatissante et de la parole aimante. Sachant qu’une communauté véritable est fondée sur l’inclusivité et la pratique concrète de l’harmonie des vues, de la pensée et de la parole, nous nous efforcerons de partager notre compréhension et nos expériences avec les membres de la communauté afin de parvenir à une vision profonde collective.

Nous sommes déterminés à apprendre à écouter attentivement sans juger ni réagir et à ne rien dire qui puisse entraîner discorde ou rupture au sein de la communauté. A chaque difficulté, nous resterons avec notre sangha et pratiquerons le regard profond sur nous-mêmes et les autres pour en reconnaître toutes les causes et conditions, y compris nos propres énergies d’habitudes. Nous assumerons la part de responsabilité que nous avons probablement eue dans le conflit et garderons la communication ouverte. Nous ne nous comporterons pas en victime mais ferons de notre mieux pour trouver les moyens de nous réconcilier et de résoudre tous les conflits, aussi petits soient-ils.

Neuvième entraînements à la Pleine Conscience: Parole sincère et aimante

Conscients que les paroles peuvent être source de souffrance et de bonheur, nous nous engageons à apprendre à dire la vérité de manière aimante et constructive. Nous utiliserons seulement des paroles qui inspirent la joie, la confiance et l’espoir autant que la réconciliation et la paix avec nous-mêmes et avec les autres. Nous parlerons et écouterons de façon à nous aider et à aider les autres à transformer la souffrance et à trouver les moyens de surmonter les difficultés. Nous sommes déterminés à ne pas dire de mensonges dans notre intérêt personnel ou pour impressionner les gens, à ne rien dire qui puisse susciter division ou haine. Nous protègerons le bonheur et l’harmonie de notre sangha en évitant de parler des fautes d’une autre personne en son absence et en interrogeant sans cesse la justesse de nos perceptions. Nous ne parlerons que dans l’intention de comprendre et d’aider à transformer les situations. Nous ne répandrons aucune rumeur et nous nous abstiendrons de critiquer ou de condamner ce dont nous ne sommes pas certains. Nous ferons tout notre possible pour parler ouvertement des situations injustes, même si cela peut nous créer des difficultés ou menacer notre sécurité.

Dixième des entraînements à la Pleine Conscience: Protéger et nourrir la Sangha

Conscients que l’essence et le but d’une sangha sont la réalisation de la compréhension et de la compassion, nous sommes déterminés à ne jamais utiliser la communauté bouddhiste pour notre pouvoir ou notre profit personnel et à ne pas transformer notre communauté en un instrument politique. Cependant, en tant que membres d’une communauté spirituelle, nous devrions prendre une position claire par rapport à l’oppression et à l’injustice. Nous ferons tout notre possible pour changer ces situations, sans prendre parti dans les conflits. Nous nous engageons à regarder avec les yeux de l’inter-être pour nous voir et voir les autres comme les cellules d’un corps de sangha. Etant une vraie cellule du corps de sangha qui génère la pleine conscience, la concentration et la vision profonde pour nous nourrir et nourrir toute la communauté, chacun de nous est en même temps une cellule du corps de bouddha. Nous cultiverons activement la fraternité, coulerons comme une rivière et nous exercerons à développer les trois pouvoirs véritables : comprendre, aimer et trancher net les afflictions afin de réaliser l’éveil collectif.

Onzième des entraînements à la Pleine Conscience: Moyens d’Existence justes

Conscients que notre environnement et notre société sont détériorés par la violence et les nombreuses injustices, nous nous engageons à ne pas utiliser de moyens d’existence nuisibles aux humains et à la nature. Nous ferons tout notre possible pour choisir des moyens d’existence qui contribuent au bien-être de toutes les espèces sur terre et nous permettent de réaliser notre idéal de compréhension et de compassion. Conscients de la réalité mondiale de l’économie, de la politique et de la société, ainsi que de notre interrelation avec l’écosystème, nous sommes déterminés à nous comporter de façon responsable en tant que consommateurs et citoyens. Nous n’investirons pas et ne commercerons pas avec les sociétés qui contribuent au tarissement des ressources naturelles, qui nuisent à la terre et privent les autres de leur chance de vie.

Douzième des entraînements à la Pleine Conscience: Respect de la vie

Conscients de la grande souffrance provoquée par la guerre et les conflits, nous sommes déterminés à cultiver la non-violence, la compassion et la vision profonde de l’inter-être dans notre vie quotidienne, à promouvoir l’éducation à la paix, la médiation en pleine conscience et la réconciliation dans les familles, les communautés, les groupes ethniques et religieux, les nations et le monde. Nous nous engageons à ne pas tuer et à ne pas laisser les autres tuer. Nous ne soutiendrons aucun acte meurtrier dans le monde, par nos pensées ou par notre façon de vivre. Nous pratiquerons continuellement le regard profond avec notre sangha pour découvrir les meilleurs moyens de protéger la vie, d’empêcher la guerre et de bâtir la paix.

Treizième des entraînements à la Pleine Conscience: Générosité

Conscients de la souffrance provoquée par l’exploitation, l’injustice sociale, le vol et l’oppression, nous nous engageons à cultiver la générosité dans notre manière de penser, de parler et d’agir. Nous apprendrons à agir avec bonté aimante en œuvrant pour le bien-être des personnes, des animaux, des végétaux et des minéraux, et en partageant notre temps, notre énergie et nos ressources matérielles avec ceux qui en ont besoin. Nous sommes déterminés à ne pas voler et à ne pas prendre possession de ce qui ne nous appartient pas. Nous respecterons les biens d’autrui ; néanmoins, nous essaierons d’éviter tout soutien, sous une forme quelconque, à ceux qui amassent de l’argent et des biens en créant de la souffrance aux humains et aux autres espèces.

Quatorzième des entraînements à la Pleine Conscience: Amour véritable

Pour les membres laïcs :

Conscients que le désir sexuel n’est pas l’amour et que les relations sexuelles motivées par l’avidité ne peuvent pas dissiper les sentiments de solitude mais qu’elles engendrent encore plus de souffrances, de frustration et de solitude, nous sommes déterminés à ne pas avoir de rapports sexuels sans compréhension et amour mutuels, sans engagement profond, durable et connu de nos proches. Sachant que le corps et l’esprit sont un, nous nous engageons à apprendre les moyens appropriés pour prendre soin de notre énergie sexuelle et à cultiver la bonté aimante, la compassion, la joie et la non-discrimination pour notre propre bonheur et pour celui des autres. Nous devons être conscients de la souffrance qui pourrait être provoquée dans le futur par nos relations sexuelles. Nous savons que pour préserver notre bonheur et celui des autres, nous devons respecter nos engagements ainsi que les droits et engagements d’autrui. Nous ferons tout notre possible pour protéger les enfants des abus sexuels et pour empêcher les couples et les familles de se briser à cause de comportements sexuels irresponsables. Nous traiterons notre corps avec compassion et respect. Nous sommes déterminés à regarder profondément les Quatre Aliments et à apprendre les moyens de préserver et de canaliser nos énergies vitales (sexe, respiration et esprit) pour réaliser notre idéal de bodhisattva. Avant de contribuer à l’apparition de nouvelles vies, nous serons pleinement conscients de notre responsabilité et nous méditerons régulièrement sur leur futur environnement.

 

Pour les membres monastiques :

Conscients que l’aspiration profonde d’un moine ou d’une moniale peut seulement se réaliser lorsqu’il ou elle abandonne complètement les liens charnels, nous nous engageons à pratiquer la chasteté et à aider les autres à se protéger. Nous savons que les sentiments de solitude et de souffrance ne peuvent se dissiper par un rapport sexuel mais plutôt par la pratique de la bonté aimante, de la compassion, de la joie et de la non-discrimination. Nous sommes conscients qu’un rapport sexuel détruirait notre vie monastique, nous empêcherait de réaliser notre idéal de service des êtres vivants et nuirait à la vie d’autrui. Nous apprendrons les moyens appropriés de prendre soin de notre énergie sexuelle. Nous sommes déterminés à ne pas opprimer notre corps, à ne pas le maltraiter ou le considérer comme un instrument, mais à nous occuper de lui avec compassion et respect. Nous sommes déterminés à regarder profondément les Quatre Aliments pour préserver et canaliser nos énergies vitales (sexe, respiration, esprit) afin de réaliser notre idéal de bodhisattva.

http://villagedespruniers.net/index.php?option=com_content&view=article&id=56&Itemid=62

 

27/05/2013
de admin
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Poème matinal inspiré par une méditation de Pleine Conscience à côté de Montpellier

Je vous livre un petit poème matinal, inspiré par une méditation de Pleine Conscience au lever du jour, à côté de Montpellier. Très belle journée à vous.

« La connais-tu l’histoire de ces démons maudits
Qui chuchotent,
Plantés comme des souches,
Devant l’horizon glabre d’une mer de poisse,
Ils racontent inlassablement la même histoire,
Celle du pécheur de l’Ame,
De l’Homme et de ses doutes !
Errant depuis toujours
Dans une eau épaisse,
Comme la poisse,
A couper au cordeau
Où s’ébattent dans l’obscurité rance,
Une myriade d’espoirs déçus,
Et de désirs tenus,
Comme de vieilles rascasses,
Chétives et parsemées de bleu,
Echouées dans les mailles rouges
D’un filet délité,
Rongé par la rouille
Des efforts vains
Et de l’avidité triste.
Qui crois-tu bercer de ta propre désespérance ?
Ne sais-tu pas que j’ai été le cocher, le cheval,
Et même la punaise de ce même cheval ?
Ecoute ce conseil,
Que mes lèvres te susurrent,
Et panse doucement,
Tes suppurantes blessures :
Pour quitter au plus vite les flots
De cette liqueur noire,
Laisse-toi simplement flotter,
Porté par la houle régulière,
… du souffle …
Et de ton Ame.
Monte sur l’embarcation frêle
Aux roseaux lumineux,
Qui te fera voguer sur l’Océan clair,
Qui s’écoule discret,
Entre le passé sombre,
Ballotté de regrets,
Et les rivages flous d’une île,
Qui n’arrive jamais ! »

Julien.

26/05/2013
de admin
Commentaires fermés sur Apports de la Pleine Conscience dans nos sociétés développées

Apports de la Pleine Conscience dans nos sociétés développées

Quels sont les apports de la Pleine Conscience dans nos sociétés développées, pourquoi peut-elle contribuer efficacement à nous rendre plus heureux ?

Lors de précédentes sessions de méditation, nous avons parlé de l’intelligence du corps.

Dans l’article précédent, j’évoquais une expérience prouvant que le bonheur est atteint par une « présence » à ce que nous faisons. Or cette présence consiste précisément à être engagé physiquement dans une situation plutôt que de l’être mentalement.  Je reprends l’exemple de l’embouteillage. Vous êtes dans votre voiture, coincé après une longue journée de boulot (un vendredi soir !) dans un bouchon. Que signifie « être présent » dans cette situation ? Si par exemple vous pensez à l’embouteillage, en regardant les voitures et en portant des jugements sur leurs passagers, vous n’êtes pas « présents ».

Etre « présent » au sens de la Pleine Conscience, c’est demeurer avec un mental silencieux dans la simplicité du moment, bercé par le mouvement lent de votre respiration, conscient de votre poids, du contact de votre corps avec le siège, de vos mains sur le volant, des formes et des couleurs qui vous entourent …  c’est rester en contact avec la vérité de votre corps, ici et maintenant.

Notre mental est un outil merveilleux. Il permet à l’espèce humaine d’être pour la première fois dans l’histoire des espèces, maîtresse de son destin. Ce mental nous a permis de créer la science, de développer l’industrie, d’améliorer notre confort et notre santé. Pourtant force est de constater que tout ce progrès n’a que très peu amélioré notre Bonheur.  Le taux de suicide n’est jamais aussi élevé que dans les sociétés « développées », et nos villes regorgent d’appartements feutrés ou des personnes dépriment devant leur télé, ruminant les déceptions de la veille et les angoisses du lendemain quand leur esprit n’est pas absorbé par la valse des images factices.

Pourquoi ? Une explication est peut-être que ce progrès technique nous déconnecte de notre corps, de cet état de présence qui est le seul à même de nous rendre heureux comme le prouve l’expérience de Matts Killingsworth. Nos corps sont devenus de plus en plus inutiles dans nos sociétés mécanisées où tout nous incite à l’échappatoire, à vivre dans notre mental pour fuir un environnement inadapté à notre corps et à ses besoins naturels.

Ainsi par exemple, pour aller au travail nous prenons souvent notre voiture ou les transports en commun. Le corps est très peu sollicité laissant un mental prédominant s’échapper très loin des tunnels du métro ou des autoroutes grises qui nous amènent au bureau … Le métro en est une superbe illustration. Les voyageurs sont entassés dans cette réalité physiquement opprimante et chacun s’efforce de fuir par l’esprit l’instant présent: l’un lit un livre, l’autre tapote frénétiquement sur son téléphone ou écoute de la musique … Dans ces conditions, comment l’homme peut-il trouver le Bonheur quand il nie à ce point la vérité de son corps qui n’a de sens qu’au présent ?

La standardisation de notre environnement, de l’architecture, de la nourriture, des magasins, des voitures … tout nous incite à passer en mode « pilote automatique », avec pour conséquence un esprit qui s’égare … et un Bonheur de plus en plus difficile à trouver !

La méditation de Pleine Conscience est là pour nous aider à réintégrer notre corps, à laisser s’exprimer son intelligence en développant notre présence, seule à même de nous rendre heureux …

26/05/2013
de admin
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La Pleine Conscience rend heureux: c’est prouvé !

Une experience passionnante de Matts Killingsworth apporte une “preuve” scientifique que la Pleine Conscience rend heureux et pourrait bien être la recette du Bonheur … 

Matt K a créé une application qui s’appelle « track your happiness ». Ceux qui l’installent reçoivent à certains moments de la journée un signal qui leur demande de saisir sur l’application: leur niveau de satisfaction, de préciser ce qu’ils sont en train de faire, et si ils pensent à autre chose pendant ce temps.

Son objectif était de trouver la « recette » du Bonheur.

Grâce à plus de 650 000 rapports, il a pu établir que le niveau de bonheur était corrélé à la capacité des personnes à être « présentes » à ce qu’elles faisaient (c’est-à-dire à ne pas penser à autre chose) !

Et cela s’est révélé vrai même lorsque les personnes étaient dans des situations désagréables, comme un embouteillage par exemple. Ainsi les personnes coincées dans un embouteillage en « présence » étaient significativement plus heureuses que les personnes dont l’esprit vagabondait ailleurs.

Il a pu aussi établir la raison de ce constat: très souvent lorsque notre esprit vagabonde c’est pour penser à des choses négatives.

Ainsi son étude montre que lorsque les personnes pensent à des choses « agréables », elles éprouvent le même niveau de bonheur que celles qui sont « présentes » à ce qu’elles font. Celles qui pensent à des choses neutres ou négatives sont moins heureuses.

Il a aussi démontré que ce n’était pas parce que ces personnes étaient malheureuses que leur esprit vagabondait plus, prouvant ainsi qu’être « présent» à ce que nous faisons est la vraie recette du Bonheur !

Cette belle expérience explique sans doute le succès croissant de la méditation de Pleine Conscience, qui nous aide à développer cette qualité de « présence ».

17/05/2013
de admin
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L’intelligence du corps …

La méditation de Pleine Conscience nous apprend à apaiser le mental pour prêter attention à l’intelligence du corps

« Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus au même niveau de réflexion.  »

Albert Einstein.

Voilà une parole surprenante de la part d’un grand scientifique … en fait pas tant que ça. L’histoire de la science montre que de nombreuses « révolutions » sont nées d’une « intuition » géniale. Or l’intuition n’est pas un processus de pensée rationnelle, basée sur l’inférence à partir de postulats …

La méditation de Pleine Conscience en apportant le « calme mental », permet de créer un espace pour notre intuition, qui est porteuse de solutions radicalement nouvelles dans notre vie quotidienne … On se surprend alors à changer profondément de regard sur les gens et les choses … notre approche n’est plus « dualiste », elle devient plus englobante … La lutte et l’opposition prennent fin, il n’y a plus le blanc d’un côté et le noir de l’autre, le bien et le mal qui s’opposent … il y a simplement une réalité complexe en apparence mais qui parce qu’elle est acceptée sans jugement devient finalement magnifiquement simple, belle et harmonieuse …

Certains font le distinguo entre conscient et inconscient (psychanalyse, hypnose), le zen parle de « pensée par delà la pensée » …

Ne nous invitent-ils pas finalement à emprunter la même voie: un mental silencieux qui laisse s’exprimer l’intelligence naturelle et non conditionnée de notre corps …

Alors chuuuuut …
Et si nous commencions par la méditation de Pleine Conscience à prêter attention ce que notre corps nous murmure depuis toujours ?

Julien.

12/04/2013
de admin
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… mes yeux se sont ouverts …

« Quand vous m’avez donné la Vue, mes Yeux se sont ouverts sur un Monde plus beau que je n’avais rêvé qu’il pût être ; oui vraiment, je n’imaginais pas le Jour si clair, l’Air si brillant, le Ciel si vaste. » André Gide (picoré sur la page Facebook de l’Echappée Belle)

Pratiquer la Pleine Conscience pour « dessiller » son regard, déchirer le voile terne qui nous sépare d’une perception directe des choses et redécouvrir le merveilleux du monde qui nous entoure !

Bonne pratique à toutes et à tous 🙂